Le but de cette septième conférence scientifique annuelle de l'Institut Médical Français pour l'Enfant (IMFE) ? Permettre à tous les Afghans de benéficier d'une vie saine d'ici 2030, et ce de façon durable.

Le ministre de la Santé publique d'Afghanistan, le Dr Ferozuddin Feroz, s'est joint aux médecins, aux infirmièr(e)s, aux universitaires, au Réseau de Développement et Université Aga Khan, et à La Chaîne de l'Espoir afin de discuter des propositions de santé les plus pertinentes et susceptibles d'améliorer rapidement et durablement les services de santé en Afghanistan.

De nombreux progrès ont déjà été accomplis pour allonger l'espérance de vie, réduire les taux de mortalité, accroître l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, réduire le paludisme, la tuberculose, la poliomyélite et la propagation du VIH. Malgré tout, beaucoup d'efforts restent à faire pour assurer une vie saine à tous.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de six millions d'enfants meurent avant leur cinquième anniversaire chaque année, en particulier dans les régions les moins développées.
En Afghanistan, la situation est dramatique : les maladies infectieuses, la maternité, la mortalité infantile et la malnutrition représentent plus de 50% des décès et des incapacités dans le pays (OMS). Une femme meurt toutes les 2h, tandis que 97 enfants sur 1000 n'atteignent pas l'âge de 5 ans.

Le ministre de la Santé publique, le Dr Ferozuddin Feroz, s'est montré très impliqué lors de la conférence : "Les soins de santé de qualité sont essentiels pour nous tous à un moment de notre vie. Être en bonne santé est vital, a-t-il déclaré. C'est la santé qui constitue la véritable richesse, pas des pièces d'or et d'argent, a-t-il ajouté, citant le Mahatma Gandhi. Cette conférence nous aide à identifier les domaines qui méritent toute notre attention. Nous espérons qu'avec nos partenaires comme le Réseau de développement Aga Khan et le gouvernement français, nous pouvons travailler spécifiquement sur ces problèmes", a-t-il conclu.

Le Dr Eric Cheysson, Président La Chaîne de l'Espoir, a mentionné qu'un tel événement scientifique offre l'occasion de reconnaître la contribution des chercheurs à l'amélioration de la santé et du bien-être des personnes en Afghanistan.

L'événement a été financé par le Plan d'action pour la santé en Afghanistan (HAPA) - un consortium composé du gouvernement du Canada, de l'Agence Française de Développement (AFD) et de la Fondation Aga Khan, du Canada, et de l'IMFE.