Journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud 2025
Quels sont les principaux objectifs de la Journée pour la coopération Sud-Sud ?
Au-delà de la célébration de ce « pouvoir transformateur de l’unité et de la solidarité entre les nations en développement », la journée pour la coopération Sud-Sud met en avant plusieurs objectifs d’importance comme par exemple :
- Encourager l’autosuffisance des pays en développement via le renforcement de leurs capacités à trouver des solutions créatives pour affronter leurs difficultés de développement,
- Promouvoir et renforcer l’autosuffisance collective entre pays en développement grâce notamment au développement de leurs capacités complémentaires,…
Avec la coopération Sud-Sud, les équipes médicales et paramédicales locales devenues autonomes grâce à notre action peuvent à leur tour transmettre leurs expertises et compétences. Ainsi, elles contribuent à l’autonomie de leurs homologues ailleurs dans le monde. Tel est le cas par exemple de l’Institut du Cœur d’Hô Chi Minh-Ville dont les équipes jouent un rôle central.
Quel thème pour la Journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud 2025 ?
Pour la nouvelle édition de la Journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud, c’est le thème suivant qui a été retenu : « Nouvelles opportunités et innovation grâce à la coopération Sud-Sud et triangulaire ».
Selon le Bureau des Nations unies pour la coopération Sud-Sud, ce nouveau thème met l’accent sur la « transformation des engagements en actions et sur la nécessité de ne laisser aucun pays de côté ».
Cette thématique permet aussi de souligner la « capacité des pays du Sud global à répondre collectivement aux défis complexes et transfrontaliers ».
À noter que l’expression « coopération triangulaire » qui figure dans le thème choisi pour 2025 est une autre modalité de la coopération Sud-Sud.
Il s’agit plus précisément d’une collaboration dans laquelle les pays donateurs traditionnels et les organisations multilatérales facilitent les initiatives Sud-Sud en fournissant des systèmes de financement, de formation,… ainsi que d’autres formes de soutien.
Cela fait écho à la manière dont La Chaîne de l’Espoir envisage la coopération Sud-Sud. En effet, nous jouons un rôle d’intermédiaire et de facilitateur entre différents acteurs de la santé dans nos pays d’intervention pour l’autonomisation des équipes médicales et paramédicales locales.
Quelle place pour la coopération Sud-Sud à La Chaîne de l’Espoir ?
Comme notre association a à cœur d’aboutir à l’autonomie des équipes médicales et paramédicales présentes dans ses différents pays d’intervention, la coopération Sud-Sud apparaît comme un précieux levier à activer.
Ainsi, en 2019, une équipe originaire du Burkina Faso a bénéficié d’un transfert de compétences à l’Institut du Cœur d’Hô Chi Minh-Ville par les équipes médicales vietnamiennes elles-mêmes formées par La Chaîne de l’Espoir. Après une formation initiale au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Clermont-Ferrand, trois médecins burkinabés se sont donc rendus au Vietnam où ils ont pu être formés pendant 2 mois. En janvier 2021 – le calendrier initial a été chamboulé par la crise sanitaire du Covid-19 – ont eu lieu les premières opérations à cœur ouvert de l’histoire médicale du Burkina Faso au CHU de Tengandogo.
Toujours au Vietnam, les équipes médicales locales opèrent désormais des pathologies cardiaques en complète autonomie grâce aux efforts déployés il y a plusieurs années par La Chaîne de l’Espoir. Depuis le 23 août 2025, les Drs Diarra et Binta originaires du Mali y suivent un stage qui devrait prendre fin au début du mois d’octobre. Objectif : permettre aux médecins maliens d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences pour la prise en charge des maladies du cœur les plus complexes.
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