Journée internationale de la non-violence 2025
Qu’est-ce que la Journée internationale de la non-violence ?
Créée en 2007 par l’Assemblée générale des Nations unies, la Journée internationale de la non-violence se tient chaque 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi. Ce dernier, figure emblématique de la résistance pacifique, a inspiré des générations entières par son engagement en faveur de la justice sociale et du dialogue.
L’objectif de cette journée est clair : diffuser le message universel de la non-violence, de la tolérance et du respect mutuel. Elle encourage gouvernements, organisations et citoyens à réfléchir sur leurs comportements et à agir pour construire des sociétés plus pacifiques et inclusives.
Mahatma Gandhi
Journée internationale de la non-violence : promouvoir la non-violence dans les écoles togolaises
Depuis 2019, le projet “Ma Santé, Mon École : un enjeu collectif au Togo” porté par La Chaîne de l’Espoir et mené en collaboration avec trois partenaires associatifs locaux (Jeunesse et Avenir Togo, Wash Volunteers et Nyagbé), et financé par l’AFD ainsi que les fondations IPSOS et GEOTEC, agit sur plusieurs volets pour améliorer la vie scolaire des écoliers :
- mise en place et accompagnement de clubs éducatifs,
- formation des acteurs éducatifs sur des thématiques clés de santé scolaire (eau, hygiène, assainissement, santé sexuelle et reproductive, non-violence, prévention des accidents domestiques, hygiène menstruelle, prévention des troubles liés aux substances psychoactives…),
- sensibilisation des élèves,
- construction et réhabilitation d’infrastructures sanitaires,
- détection précoce des troubles de l’apprentissage.
Dans le cadre de cette journée internationale, La Chaîne de l’Espoir met en lumière la non-violence en milieu scolaire : elle concerne l’ensemble des relations qui structurent la vie de l’établissement — entre élèves, entre adultes et élèves, et entre adultes (équipe pédagogique et communauté scolaire).
La non-violence ne se réduit pas à l’absence de violences physiques ; elle inclut aussi les violences verbales, psychologiques, sexuelles ou institutionnelles, souvent plus discrètes mais tout aussi délétères pour le climat scolaire.
Violences physiques
Bousculades, croche-pieds, coups de poing, bagarres, mutilations (blessures
volontaires), autres agressions corporelles (ex.arracher des vêtements)
Violences verbales
Moqueries répétées, injures, insultes, propos humiliants ou dévalorisants, lancer ou colporter
des rumeurs, menaces verbales
Violences psychologiques
Violences sexuelles
Harcèlement sexuel (gestes, paroles, regards insistants), attouchements non consentis, commentaires déplacés, intrusion dans
l’intimité (ex. soulever une jupe), prise de photos ou vidéos à caractères sexuels sans consentement
Violences institutionnelles
Humiliations publiques par un adulte ou un groupe, discrimination par omission (ne pas faire participer un élève, l’ignorer), inégalités de
traitement (favoritisme, injustice répétée)
Journée internationale de la non-violence : Former, sensibiliser et responsabiliser
Dans ce projet, parler de “non-violence” ne signifie pas seulement réagir à la violence ou prévenir les conflits ; c’est proposer un cadre éducatif fondé sur le respect et l’écoute.
C’est pourquoi La Chaîne de l’Espoir propose des formations aux enseignants afin de susciter une prise de conscience autour des différentes formes de violences parfois banalisées qu’un adulte peut exercer envers un élève (violences psychologiques, verbales ou sexuelles).
Ces interventions s’appuient sur les droits et devoirs de l’enfant et invitent les enseignants à interroger leurs pratiques quotidiennes et à envisager des alternatives pédagogiques non violentes.
En 2024, 157 enseignants ont bénéficié de ces formations aux méthodes éducatives alternatives dites « non violentes ».
Pour concrétiser les principes de non-violence dans les écoles, La Chaîne de l’Espoir au Togo a créé un club pédagogique “Non-Violence”, un espace d’engagement et d’échange entre pairs, animé par des élèves pour les élèves.
Les activités reposent sur deux leviers principaux :
- Causeries collectives en classe (15 minutes, une fois par mois) animées par les pairs-éducateurs autour de thèmes phares : bagarres, moqueries, injures, agressions physiques, harcèlement sexuel…
- Entretiens individuels entre pairs lorsqu’un comportement inapproprié est observé : un pair-éducateur engage un échange bienveillant avec l’élève concerné pour l’aider à prendre conscience de l’impact de ses actes.
Comment participer à la Journée internationale de la non-violence 2025 ?
Avec votre soutien, La Chaîne de l’Espoir peut renforcer et élargir ses actions pour protéger et accompagner encore plus d’enfants victimes de violences.
Grâce à tous les maillons de cette chaîne de solidarité, des milliers d’enfants au Togo ont déjà pu être sensibilisés, protégés et accompagnés.
Découvrez plus d’informations sur la Journée internationale de la non-violence