Journée mondiale de la santé mentale 2025

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2025, La Chaîne de l’Espoir réaffirme son engagement pour un accès effectif aux soins et au soutien psychosocial. De l’Afghanistan, touché par le séisme du 31 août, à la France, où elle s’engage aux côtés du GHU Paris en pédopsychiatrie, elle place la santé mentale au cœur de ses actions.
Une jeune fille au Pavillon des Enfants à Kaboul

Qu’est-ce que la Journée mondiale de la santé mentale ?

La Journée mondiale de la santé mentale a lieu chaque année le 10 octobre. Elle vise à sensibiliser aux troubles psychiques, à renforcer leur prise en charge et à lutter contre la stigmatisation. Elle rappelle que la santé mentale fait partie intégrante de la santé et encourage la mobilisation de tous autour de ce sujet :  institutions, associations, populations.

Accès aux services et soutien psychosocial en contexte de crise

 

Pour l’édition 2025, la Journée mondiale de la santé mentale souligne une priorité souvent négligée : l’accès aux services de santé mentale en cas de catastrophes et d’urgence. Ce thème prône une intégration systématique du soutien psychosocial auprès de populations victimes de crises humanitaires. Conflits, catastrophes naturelles et épidémies fragilisent les systèmes de santé et accroissent immanquablement les signes de détresse psychique chez les populations touchées. La Journée mondiale de la santé mentale 2025 rappelle l’urgence de mettre en place des réponses complètes, en prenant en compte la santé mentale au même titre que la santé physique.

De la sensibilisation à l’action : la santé mentale au cœur de nos activités

La Chaîne de l’Espoir intègre le soutien psychosocial à ses actions médicales pour accompagner les populations dans les épreuves auxquelles elles font face. Cette approche s’inscrit pleinement dans les priorités de la Journée mondiale de la santé mentale 2025.

Urgence séisme : mobilisation en Afghanistan

Dans l’esprit du thème 2025, orienté sur l’accès aux services en situation de catastrophe et d’urgence, La Chaîne de l’Espoir agit actuellement en Afghanistan pour soigner les blessures visibles et celles qui ne se voient pas. Le 31 août 2025, un séisme de magnitude 6 a frappé les provinces de Kounar, Nouristan et Nangarhâr. Dès les premiers jours, nos équipes sont intervenues et ont permis le transfert de victimes vers l’Institut Médical Français pour la Mère et l’Enfant (IMFE) à Kaboul.

Mais l’urgence dépasse les blessures physiques. Beaucoup de patientes et d’enfants ont subi des pertes familiales majeures et présentent des signes de détresse psychologique : cauchemars, anxiété, repli. C’est pourquoi, nous avons intégré un accompagnement psychosocial pour soutenir leur reconstruction psychique. Dans un tel contexte, garantir l’accès et la continuité des services médicaux et psychosociaux est vital. 

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Pédopsychiatrie en France : La Chaîne de l’Espoir s’engage aux côtés du GHU Paris

 

Le 6 octobre 2025, La Chaîne de l’Espoir a signé un accord de collaboration avec le Groupe Hospitalier Universitaire Paris Psychiatrie & Neurosciences, plus spécifiquement avec l’inter-secteur de pédopsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, dans le cadre de ses actions menées en France.

Ce service accueille des enfants et des adolescents de 3 à 18 ans du 14e arrondissement, confrontés à des troubles variés, et a pour mission, comme tout centre médico-psychologique, d’assurer la prévention et les soins en santé mentale.

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Dans le cadre des projets thérapeutiques définis par le GHU Paris, La Chaîne de l’Espoir organisera des séjours chez des accueillants familiaux bénévoles pour des patients mineurs identifiés. Ce dispositif s’appuie sur l’expertise reconnue de La Chaîne de l’Espoir dans l’identification, la sélection et l’accompagnement de familles d’accueil, historiquement mobilisées auprès d’enfants soignés en France, et répond à un intérêt thérapeutique majeur : garantir des environnements sécurisés, renforcer les liens et accompagner le développement de l’enfant.

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