Seydou, 7 ans, « prisonnier » de son corps
Pris d’une grande soif, il a attrapé une bouteille et bu sans réfléchir.
Cependant, il ignorait qu’elle contenait de la soude caustique. Sous forme liquide, elle est inodore et incolore. Contenue dans des bouteilles en plastique, la soude caustique est souvent confondue avec un soda ou de l’eau.
La douleur fut immédiate, insoutenable… mais ce n’était que le début. Les jours suivants, chaque gorgée d’eau, chaque bouchée de nourriture se transformaient en supplice.
Concrètement, l’œsophage brûlé de Seydou s’est rétracté, créant une sténose caustique.
Aujourd’hui, le petit garçon ne peut plus ni boire ni manger normalement.
Une survie fragile
Au Cameroun, où il vit avec sa maman et son grand-père, Seydou survit grâce à une sonde gastrique.
Chaque jour, une bouillie vitaminée y est versée pour l’empêcher de mourir de faim. Malgré tout, il dépérit : son corps s’affaiblit, son enfance s’éteint peu à peu dans la douleur et l’isolement.
Une opération vitale
La seule chance de Seydou est une chirurgie lourde mais salvatrice : remplacer son œsophage détruit par un fragment de son côlon. Cette intervention lui permettrait de retrouver une vie normale et de s’alimenter comme tous les enfants de son âge.
Sa famille a déjà tout sacrifié. Son grand-père a mis en gage son champ de cacao, leur seul revenu, et sa maman a dû quitter son travail pour rester à ses côtés. Malgré tous ces sacrifices, l’opération reste financièrement inaccessible.
Grâce à vous, nous pouvons changer son destin !
Une nouvelle mission se prépare à l’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville, en Côte d’Ivoire, conduite par le Professeur Christophe Chardot, chirurgien viscéral pédiatrique à l’Hôpital Necker-Enfants malades et bénévole de La Chaîne de l’Espoir. Une vingtaine d’enfants y seront opérés. Nous souhaitons que Seydou en fasse partie.
Pour financer cette mission et le soigner, nous avons besoin de collecter la somme de 8 000 euros. Avec votre soutien, Seydou pourra retrouver une enfance épanouie.
Ensemble, sauvons Seydou.