Revenir en arrière 12/12/2014 - événementsmissionafghanistanSyrieeducationpédiatriemédical

20 ans !

20 ans, c’est assez pour les voir grandir… Ces milliers d’enfants du bout du monde ont pu s’inventer un avenir. La maladie les mettait en danger, sans possibilité de recevoir des soins adéquats.

Le professeur Alain Deloche réunissait alors un petit groupe de médecins et quelques bonnes volontés… Ensemble, ils se mirent à sauver un enfant, puis un autre et un autre encore… Et cela dure depuis 20 ans.
Découvrez les grandes dates clés en infographie

Bon anniversaire La Chaîne de l'Espoir !

Pourquoi La Chaîne ?

Parce qu’un fossé invisible sépare les continents. D’un côté, l’excellence de la médecine et de la chirurgie. De l’autre, les pays de misère. Comme vous, nous pensons que la souffrance d'un enfant malade reste la même partout. Alors nous avons formé une Chaîne aux multiples maillons : Bénévoles, familles d’accueils, infirmières, médecins, chirurgiens, partenaires, donateurs… 

Comment ?

Au début, il ne s’agissait que de faire venir en France des enfants malades pour les soigner. Ils souffraient d’une malformation du cœur ou d’une maladie grave, victimes des catastrophes naturelles ou de la guerre. Accueillis dans des familles d'accueil et opérés dans des structures partenaires, les enfants bénéficient des mêmes chances que les autres enfants du monde. 

Et le partage des connaissances ?

Avec le temps, il est apparu que l’on devait aussi former des médecins et des chirurgiens. Les enfants d’Afrique et d’Asie pourraient ainsi être soignés chez eux. Les chirurgiens sont venus à Paris pour apprendre les gestes qui sauvent et nos équipes sont allés à eux pour les former et les accompagner lors de missions opératoires. 

Dans quelles structures ?

Pour les enfants du bout du monde, il a fallu se faire bâtisseur. Nous avons construit des hôpitaux pédiatriques au Cambodge, en Afghanistan, au Mozambique. Des projets existent ailleurs en Afrique. Des premières chirurgicales dans l'histoire de ces pays y ont été réalisées, la plus récente au Congo en novembre 2013 : une opération à cœur ouvert pour sauver Prince, petit garçon de 5 ans. Un jour, plus aucun enfant n’aura besoin de venir en France pour être sauvé.

Combien ?

Chaque année, plus de 100 000 enfants  bénéficient de nos programmes de soins et près de 5 000 sont opérés dans 30 pays, dont une centaine en France. 430 médecins, infirmiers et techniciens hospitaliers participent bénévolement à plus de 160 missions médicales à travers le monde.

Et l’éducation ?

Préparer l’avenir, c’est aussi permettre aux enfants d’avoir accès à l’école. Avec nos programmes Education, 11 000 élèves se rendent chaque jour en classe dans 9 pays. En Inde et Afghanistan, nous nous engageons en faveur de l'éducation des filles. Plus de 1 000 écolières prennent ainsi chaque jour le chemin de l'école. 

Rien ne serait possible sans vous !

"Ce que nous avons accompli en vingt ans, nous n’oublions pas que c’est grâce à vous, donateurs, partenaires privés et institutionnels, familles d’accueil, bénévoles, volontaires, que nous avons pu le réaliser… Votre soutien, votre confiance, votre fidélité sont autant de preuves de la légitimité du combat que nous comptons bien remporter, avec vous, dans les années à venir.." Eric Cheysson, président de La Chaîne de l'Espoir

Et demain ?

Il reste beaucoup à faire et la mobilisation de tous est essentielle. Construire des hôpitaux en Afrique, agir sur le terrain des urgences humanitaires, faire de la formation notre priorité… les projets sont nombreux et visent à offrir aux enfants, partout dans le monde, une vie meilleure.

Il était une fois…

Il était une fois Mansourah, la petite afghane en défaillance cardiaque au stade terminal. Amenée d’urgence à Paris, elle a été opérée à cœur ouvert. Opération lourde. Soudain, l’électroencéphalogramme plat indiqua la mort du cerveau… Le lendemain, l’enfant du miracle ouvrait les yeux. Mansourah est retournée en Afghanistan. Elle va bien.

Il était une fois Napoléon, un petit garçon de 5 ans, victime du séisme en Haïti en 2010. Blessé, il aurait fallu lui couper la jambe. Nous nous sommes battus. Napoléon marche à nouveau. >> Consultez notre dossier Haïti

Il était une fois Yasser, 7 ans, victime de la guerre en Syrie. Une jambe arrachée par un obus, il a fallu le faire venir en France pour l’appareiller correctement et lui permettre d’envisager un avenir quand il pourra retourner dans son pays. >> Consultez notre dossier Syrie


Retrouvez d'autres histoires d'enfants opérés par La Chaîne de l'Espoir dans le bel ouvrage d'Alain Deloche La glace à la vanille.

Dans les médias