Revenir en arrière 18/03/2020 - coronaviruscovid 19mobilisation

COVID-19 : La Chaîne de l'Espoir reste mobilisée

La Chaîne de l'Espoir poursuit ses actions à travers le monde

Depuis plusieurs jours, la France et de nombreux pays sont confrontés à l'épidémie de COVID-19.

Dès les premiers signaux d'alerte, La Chaîne de l'Espoir a pris les dispositions qu'imposait cette crise sanitaire majeure pour veiller à la sécurité des enfants malades et à celle de ses salariés et des bénévoles soignants qui s’engagent avec elle en France et dans le monde. Fort heureusement, aucun cas de coronavirus n'est à déplorer parmi les enfants pris en charge ainsi que les salariés et bénévoles de La Chaîne de l'Espoir.

Malgré les difficultés, nous poursuivons nos actions dans les différents pays où nous agissons avec l'aide des personnels de santé formés et des hôpitaux construits grâce à vous. Par exemple, au Sénégal, près de cinq enfants sont opérés chaque semaine par des médecins formés grâce à vous. Et dans quelques jours, ce sont six enfants originaires du Bénin qui seront transférés au Centre Cuomo de Dakar pour y être opérés à cœur ouvert.

En France, nos nombreux bénévoles médicaux se sont mis à la disposition des autorités nationales pour venir en aide aux Français et lutter contre la pandémie de coronavirus.

Les maillons de notre Chaîne de l’Espoir

C’est une nouvelle chaîne de solidarité qui s’est formée depuis maintenant plusieurs semaines. Ici et là-bas, chacun à sa façon et dans un grand élan de solidarité, les maillons de La Chaîne de l’Espoir luttent ensemble quotidiennement contre cette crise sanitaire.

Les entreprises fabriquent des masques et des outils de protection. Les donateurs nous aident financièrement et nous soutiennent dans nos actions. Les associations œuvrent main dans la main pour envoyer des équipements et consommables. Les bénévoles se mobilisent sur le terrain. Le personnel médical soigne ceux qui en ont le plus besoin. Les familles d’accueil continuent de prendre grand soin des enfants en France.

La Chaîne de l’Espoir est habituellement impliquée dans les pays défavorisés, là où les systèmes de santé sont les plus fragiles. Aujourd’hui, nous intervenons en France notamment en soutien aux établissements de santé. Nous sommes auprès de ceux qui ont toujours été à nos côtés et ont répondu présents lorsqu’il fallait construire et équiper nos propres hôpitaux, mais aussi de ceux qui sont confrontés chaque jour à un manque cruel de matériel de première nécessité pour sauver des vies.

Notre équipe de la Relation Donateurs reste à votre écoute :

Prenez soin de vous et des vôtres.

Découvrez toutes les actions que nous avons mené en France...

11/09 - La Chaîne de l'Espoir agit en France avec Première Urgence Internationale

Toujours animée par la volonté de venir en aide aux plus vulnérables, La Chaîne de l'Espoir continue d'agir en France contre la pandémie. En complément de la distribution de consommables à d'autres acteurs de la solidarité et du prêt d'équipements médicaux à diverses structures de santé (EHPAD, cliniques et hôpitaux), l'association se tourne une fois encore vers celles et ceux qui en ont le plus besoin.

Maladie d'autant plus redoutable qu'elle sévit dans un contexte marqué par la précarité, le coronavirus touche plus durement les enfants et les familles isolés, coupés du monde et en marge du système de santé traditionnel. Cibles de choix du COVID-19, ces populations vivent dans des bidonvilles, des squats ou des camps et, comme le virus n'épargne personne, les structures qui, autrefois, leur venaient en aide sont aujourd'hui empêchées de les secourir. C'est pourquoi La Chaîne de l'Espoir a appuyé le lancement de "cliniques mobiles" de Première Urgence Internationale, ONG habituée à intervenir auprès des populations très précaires d'Île-de-France par le biais d'actions de médiation sanitaire.

Nouvelle expression de notre mobilisation en France dans cette crise sanitaire inédite, ces "cliniques", qui embarquent une équipe médicale réduite de deux personnes, nous permettent d'aller au plus près de ces personnes esseulées, oubliées et particulièrement exposées au COVID-19. Elles peuvent ainsi bénéficier de consultations médicales gratuites, connaître les informations indispensables à la prévention de la transmission du virus, recevoir kits d'hygiène et masques mais aussi être orientées vers un centre de dépistage si elles présentent l'un des symptômes de la maladie.

Responsable du Département Programmes au sein de La Chaîne de l'Espoir, Alexis Ponel a pu prendre part à ce dispositif de réponse au COVID-19 mis en place avec Première Urgence Internationale. Cette mission se compose des trois volets suivants :

  • tout d'abord, les problématiques relatives à l'hygiène, à l'eau et à l'assainissement,
  • ensuite, la sensibilisation, l'information et le référencement pour les questions de santé liées au COVID-19,
  • enfin, le soutien psycho-social qui sera prochainement mis en œuvre.

Les interventions auprès des bénéficiaires sont préparées en amont avec une prise de contact auprès d'un référent de bidonvilles, de squats ou de camps. Ce référent est identifié grâce à des échanges avec d'autres acteurs de la solidarité intervenant sur les mêmes lieux de vie. Bien entendu, la venue des "cliniques mobiles" est convenue à l'avance avec les bénéficiaires dont les conditions de vie, déjà difficiles, se trouvent aujourd'hui aggravées par la pandémie.

Dans le cadre de ce partenariat avec Première Urgence Internationale pour soutenir les populations et faciliter leur accès à la santé pendant la pandémie, les équipes ont été mobilisées sur 37 lieux de vie, réparties dans 22 municipalités en Île-de-France (Seine-et-Marne, Essonne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). À ce jour, 1 508 personnes ont pu bénéficier du dispositif :

  • 200 ménages ont été sensibilisés aux symptômes, gestes barrières et démarches à suivre
  • 230 foyers ont reçu des kits composés de produits d’hygiène corporelle (savons, brosses à dents, dentifrices, shampoing, gel hydro alcoolique, serviettes hygiéniques…) pour 5 personnes pendant 2 mois et de produits d’hygiène du lieu de vie (javel, liquide vaisselle, balai, serpillère, bassine, éponge, sac poubelle…)
  • 70 kits pour bébés permettant de couvrir les besoins pour 2 mois ont été distribué en supplément pour les familles avec nourrisson grâce un soutien additionnel et dédié de la Fondation Abbé Pierre (300 couches, lait de toilette, lingettes, gel douche…)
  • 391 personnes ont pu être raccordé à l’eau potable grâce à l’installation de 6 points d’eau sur des sites sans accès, avec l’appui technique des volontaires de l’association Aquassistance (Vitry-sur-Seine, Sucy-en-Brie, Bonneuil-sur-Marne, Montreur, Champs-sur-Marne…)
  • 132 enfants ont reçu un soutien psychologique ainsi qu’une sensibilisation au Covid-19 dans le cadre de la visite d’une psychologue clinicienne sur site (explication de la situation, réponses aux questions et inquiétude…).

Témoignage des équipes de Première Urgence Internationale

Mélissa Robichon, référente Santé Mentale et Soutien Psychosocial chez Première Urgence Internationale et Léa Dumas, Chargée de Soutien Psychosocial à la Mission France nous parlent de la mission Première Urgence Internationale et La Chaîne de l’Espoir, et de l’importance du secteur de la santé mentale sur une mission, en particulier pendant la pandémie du COVID-19.

Comment l’aspect psychologique a été intégré sur la mission France ?

Mélissa : L’objectif, dans le contexte du COVID-19, est de maintenir un support psychologique sur toutes les missions. Nous ne devons pas arrêter les activités mais les ajuster pour continuer à répondre aux besoins des enfants, des adultes et des adolescents. Nous devons aider les personnes dont les besoins sont spécifiques, tout en respectant les consignes sanitaires. C’est pour cela que l’équipe mobile de la mission France a commencé à offrir aussi un support psychosocial aux personnes montrant des réactions anxieuses ou dépressives en lien avec la situation, ainsi qu’un soutien aux enfants dans la compréhension du COVID-19. Léa : Comme dit Melissa, maintenir le lien social est un aspect fondamental de notre travail. Pendant la pandémie du COVID-19 nous l’avons fait à travers :

  • Des groupes WhatsApp (application de messagerie gratuite) par groupe d’apprentissage pour transmettre l’information et lutter contre les « fake news ». Mais aussi transmettre des informations claires et utiles, ainsi que des messages positifs.
  • Le suivi par appels téléphoniques une fois par semaine pour collecter les informations sur la situation de chacun. C’est comme cela que l’on arrive à avoir connaissance des situations compliquées, et à apporter notre aide (s’il y a quelqu’un isolé dans un hôtel social, par exemple).
  • Des idées d’activités pour lutter contre l’ennui et les difficultés psychiques, en proposant des vidéos, des recettes de cuisines, des méthodes de relaxation, des exercices sportifs… Un peu l’idée de groupe bien être mais à distance.

Quels sont les besoins que vous avez rencontrés dans les populations ?

Mélissa : Cette période a été difficile pour tous et les difficultés varient d’une personne à l’autre. C’est pour cela que l’échange est très important. Tout dépend des ressources de chacun avant le confinement. Donc prendre le temps d’échanger avec les personnes est important pour établir les besoins. Il y a des moments plus compliqués à surmonter et des moments où l’on est plus résilient. Il y a une prise de conscience de nos vulnérabilités individuelles et aussi d’une vulnérabilité plus générale. Dans ce contexte de pandémie, certaines personnes peuvent voir leur représentation du monde changer, ce qui est très perturbant. Quelques fois des discussions profondes sont nécessaires. En générale, le contexte du COVID-19 a exacerbé la rupture avec les liens sociaux et l’inactivité physique, facteurs majeurs de dépression.

Quelle est la réaction des enfants face au contexte de la pandémie ?

Léa : Il y a plusieurs cas de figures, pour certains foyers, l’accès à l’information est très important, il est donc difficile de faire le tri, d’en parler avec les parents, qui eux même sont déjà inquiets. Pour d’autres, il n’y a pas d’accès à l’information, avec parfois beaucoup de « fake-news ». Les seules informations détenues sont au sujet des fermetures des écoles et qu’il faut se confiner par exemple. Certains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui complique l’accès aux informations et exacerbe les inquiétudes. Nous avons donc proposé des activités sur les squats et bidonvilles, pendant l’intervention des cliniques mobiles, pour les enfants d’âge scolaire entre 4 et 14 ans, assez francophones pour pouvoir échanger.

Nous avons utilisé aussi le « Covibook », un petit livre, créé par Manuela Molina, pour expliquer d’une manière plus ludique et moins angoissante que celle des adultes ou de la télévision, la situation causée par le COVID-19.

Nous proposons une sensibilisation aux gestes barrières, encourageons l’expression des émotions grâce aux dessins : c’est un vrai espace de liberté. Ce moment permet aux enfants de partager leurs émotions, leurs inquiétudes, certains questionnements… Cette façon de communiquer avec les enfants a très bien fonctionné.

04/09 - Accompagnement des enfants en France

Le programme d'accompagnement d'enfants hospitalisés en France permet quotidiennement à des enfants dont les parents ne sont pas ou peu présents, de bénéficier de visites régulières de bénévoles, rendant leur séjour à l'hôpital moins éprouvant. Les visites des bénévoles aux enfants ont été suspendues  au début du confinement afin d'éviter tout risque de contamination et protéger au mieux chacun. Néanmoins, les liens ont été maintenus autant que possible entre les bénévoles et les enfants (cartes postales, appels téléphoniques…), grâce au soutien du personnel dans les établissements (auxiliaires, infirmières, psychologues…) qui ont activement contribué à faciliter ces contacts réguliers, très importants pour les enfants. De plus, certains de nos bénévoles se sont mobilisés afin d’aider les hôpitaux dans la lutte contre la COVID-19.

Sophie Doncoeur est depuis plusieurs années coordinatrice du groupe de bénévoles du Centre pédiatrique des Côtes. Son rôle est d’assurer le suivi des accompagnements et des bénévoles en lien avec les équipes de l’établissement (assistantes sociales, équipes médicales…). Elle nous livre son témoignage :

« Les 1ers jours de sidération passés, au cours de ma promenade d'1 km autour de mon domicile, mes pas m'ont amené naturellement jusqu'aux grilles du Château des Côtes.

J'y ai rencontré les infirmières qui prenaient leur pause ; elles m'ont fait part de leur inquiétude d'une potentielle rupture de stock de surblouses... Je leur ai proposé de leur en faire. Le médecin du service ayant été averti de cette conversation m'a remercié pour mon initiative et m'a dit qu'elle préfèrerait des surblouses en tissus, lavables et qu'une cinquantaine serait bien...

Cela dépassait largement ce que j'avais pensé faire initialement. J'ai donc alerté tous mes contacts : les bénévoles de notre programme d’accompagnement, les membres d’autres associations intervenant dans l’hôpital et dans le secteur et enfin nos amis...

Les unes m'apportaient des draps, les autres cousaient, mais n'ayant pas assez de draps, j'ai suggéré au Château des Côtes de demander aux blanchisseurs s'ils pouvaient nous donner des draps réformés. La start-up étant lancée, il me restait encore à pouvoir me déplacer pour récupérer les surblouses fabriquées dans les environs ; pour cela, la mairie des Loges m'a donné une autorisation de déplacement qui m'a permis de livrer au Château des Côtes 100 surblouses.

Ce fut un confinement bien occupé et qui m'a permis de rester en contact avec le Château des Côtes et d'avoir des nouvelles des enfants au cours de mes livraisons. Une belle chaîne de solidarité !

 J'ai gardé le surplus de blouses afin d'équiper les accompagnantes pour reprendre leurs visites auprès des enfants. »

01/07 - La Chaîne de l'Espoir soutient Solidarité Sida

Solidarité Sida est à la fois acteur de prévention, organisateur d'événements comme Solidays et partenaire d'associations communautaires dans différents pays du monde. L'association a récemment sollicité l’appui de La Chaîne de l'Espoir pour la fourniture de masques destinés à ses partenaires au Burkina Faso et au Mali qui prennent en charge des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) et qui se trouvent aujourd'hui confrontés à la COVID-19.

Au Burkina Faso, il s'agit de venir en aide aux quatre entités suivantes partenaires de Solidarité Sida :

- l'Association Burkinabé de Solidarité (ABS) : regroupant des PVVIH issues du monde du travail et du secteur informel ainsi que leurs familles, cette organisation communautaire de Bobo-Dioullasso a vu le jour en 2003 à l'initiative d'ouvriers et artisans diagnostiqués positifs au VIH et désireux d'unir leurs forces pour lutter contre la maladie. En 2017, l'association a étendu ses activités aux populations clés et en particulier aux hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH). En outre, l'ABS accomplit un travail important de prévention à la transmission des Infections Sexuellement Transmissibles (IST)/VIH dans le milieu du travail et, en lien avec le centre de santé de Ndorola, elle apporte son soutien aux PVVIH sur le plan médical, économique et juridique tout en développant des activités de soutien psychosocial pour ses membres. Face à la crise, ABS a maintenu son action auprès de ses bénéficiaires en s’assurant de la mise en place des gestes barrières mais le matériel de protection manque pour ses personnels afin qu’ils puissent mener sereinement leurs actions de prévention et de soutien à la prise en charge. 

- l'Association Liaison Universelle pour le Bien-être des enfants et des Jeunes (ALUBJ) : depuis sa création en 2003, cette association de Ouagadougou agit de concert avec ses partenaires afin de permettre aux enfants et aux jeunes d'incarner le sens de la dignité humaine. L'ALUBJ œuvre pour consolider les liens de solidarité, d'amitié et de fraternité entre les jeunes, éduquer les jeunes à la citoyenneté, prévenir l'analphabétisme auprès des personnes démunies, lutter contre les IST/VIH, la drogue ou encore la prostitution, promouvoir le genre et le développement.  Ainsi, l'association mène notamment des actions de sensibilisation aux infections IST/VIH auprès des jeunes travailleuses du sexe (TS) par la prévention et le suivi médical. Dès le début de la crise sanitaire, l’ALUBJ s’est organisée et à former ses équipes pour mener des actions de prévention sur le coronavirus tout en s’assurant de soutenir ses bénéficiaires les plus vulnérables au travers de distributions de kits alimentaires et d’hygiène. Or, le dynamisme des équipes se confronte aujourd'hui au manque de matériels de protection pourtant indispensables à la mise en œuvre de ses activités. 

- l'Association Dunia Solidarité+ (ADS) : basée à Ouagadougou, cette structure de lutte contre le sida agit auprès de malades particulièrement précaires, notamment des orphelins et des enfants vulnérables, en leur offrant une prise en charge globale gratuite qui comprend un suivi médical ainsi qu'un soutien psychosocial, éducatif et économique. Dans le contexte actuel de la pandémie, l'association poursuit la prise en charge médicale et la distribution d'anti-rétroviraux (ARV), propose un accompagnement à distance des patients et distribue des colis alimentaires à ses patients les plus précaires. Cependant, les matériels de protection font défaut alors qu'ils sont indispensables au maintien de ses activités et à la limitation des risques d'exposition au coronavirus.

- l'Association Dispensaire Trottoir (ADT) : au sein de son centre de solidarité et d'action sociale situé à Bobo-Dioulasso, l'association accueille des enfants des rues malades qui peuvent ainsi être accueillis, écoutés, soignés, nourris, formés et éduqués. L'association s'intéresse aussi aux adultes séropositifs qui peuvent bénéficier d'une prise en charge médicale et psychosociale. Parmi ces bénéficiaires, on compte des femmes enceintes et allaitantes pour lesquelles un programme de prévention de la transmission de la mère à l’enfant a été mis en place. Depuis l'apparition de la COVID-19, l'ADT poursuit ses activités auprès de nombreux patients qui accèdent ainsi à une prise en charge médicale et, pour les plus précaires, à la distribution de colis alimentaires et de produits d'hygiène. Toutefois, les équipes de l'ADT n'ont pas accès au matériel nécessaire à leur protection et à la poursuite de leurs actions en toute sécurité.

Au Mali, Solidarité Sida est partenaire de l'Association Kénédougou Solidarité (AKS). Implantée dans le sud du pays, cette entité vise à l'amélioration des conditions de prise en charge des malades du VIH ainsi qu'à la promotion du dépistage volontaire et précoce de la maladie et des IST. Dans son centre de santé communautaire, l'AKS apporte un soutien social, économique, psychologique et juridique aux personnes concernées. Elle propose également le dépistage et une prise en charge globale, ce dernier volet de ses activités pouvant avoir lieu au centre, au domicile des malades ou en milieu hospitalier. Malgré la crise sanitaire, l'AKS continue de proposer des services médicaux à plusieurs milliers de personnes. Malheureusement, en raison notamment de son éloignement de la capitale, les équipes de l'association n'ont reçu qu'un masque chirurgical par personne et pour 10 jours alors qu'elles accueillent en consultation plus de 20 patients quotidiennement.

En réponse à la sollicitation de Solidarité Sida faite auprès de Thomas Mougel, responsable Achats et Logistique à La Chaîne de l'Espoir, des masques FFP2 et des masques chirurgicaux ont été conditionnés et envoyés sur le terrain pour permettre aux partenaires de Solidarité Sida au Mali et au Burkina Faso de poursuivre leurs actions en faveur des malades du VIH tout en préservant la sécurité des équipes sur place.

18/05 - La Chaîne de l'Espoir continue à former ses équipes et hôpitaux partenaires

En raison de la crise sanitaire de la COVID-19, les frontières se sont fermées, les déplacements ont été interdits et les médecins bénévoles de La Chaîne de l'Espoir ont été empêchés de se rendre auprès de leurs homologues sur le terrain pour répondre à leurs besoins de formation et contribuer à leur autonomisation. Toutefois, malgré ce contexte difficile qui rend impossible tout déplacement, La Chaîne de l'Espoir peut compter sur les nouvelles technologies pour assurer la continuité des soins et l'appui à la formation des médecins et du personnel soignant.

Mardi 12 mai, a eu lieu le premier module d'une série de Webinaires dédiés à la COVID-19 entre la France, le Mali, le Burkina Faso et le Sénégal. Couronnée de succès, cette session était animée par le Dr Catherine Amrein, médecin réanimateur, avec la participation d'une trentaine de médecins et personnels soignants de l'Hôpital Mère-Enfant "Le Luxembourg" (HMEL) de Bamako, au Mali, du Centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann, au Sénégal, et du Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Pendant toute la durée de cette session d'une durée de 45 minutes, les participants ont pu être informés et sensibilisés et ils ont pu échanger à propos des origines du coronavirus, qu'il s'agisse de sa physiopathologie, de sa contamination/contagiosité ou encore des mesures de protection à respecter.

Depuis 2015, notre association utilise la télémédecine à travers son programme echoes® pour mettre en contact les médecins experts bénévoles de l'association avec leurs homologues membres du réseau hospitalier de La Chaîne de l'Espoir et présents dans différents pays du monde pour des séances d'échographie à distance et en direct. Cette technologie qui rend possible les séances echoes® apparaît aujourd’hui comme une solution parfaitement adaptée à la problématique mondiale de fermeture des frontières. Ainsi, même sans déplacement physique de ses médecins bénévoles, La Chaîne de l'Espoir est en mesure de poursuivre son travail de formation médicale, enjeu majeur pour le développement de la médecine dans les pays où nous intervenons.

Coordinatrice du programmes Innovation, Constanza Aguilera a déclaré au sujet de cette première séance qui sera suivie de nouvelles sessions : "Le partage de connaissances et les échanges de compétences sont des moyens indispensables dans le modèle d'intervention de La Chaîne de l'Espoir. La crise sanitaire actuelle nous amène à adapter nos moyens pour continuer à appuyer de façon continue et rapprochée nos équipes et nos hôpitaux partenaires."

Ces modules d'information et de sensibilisation à la COVID-19 sont disponibles en replay sur notre chaîne YouTube.

06/05 - Témoignages de soignants

En France, en Afrique ou en Asie, les bénévoles et personnels soignants de La Chaîne de l’Espoir sont mobilisés. Souvent sur le terrain, ces héros en blouse blanche ont décidé de faire évoluer leur quotidien pour lutter contre le Covid-19. Nous avons recueilli quelques-uns de leurs témoignages.

Christine Quentin, Marie Feuillade et Valérie Quesnel – CHU de Nancy - Hôpitaux de Brabois

Engagées aux côtés de La Chaîne de l’Espoir depuis de nombreuses années, Christine Quentin, Marie Feuillade et Valérie Quesnel ont elles aussi œuvré pour lutter contre la pandémie au CHU de Nancy, dans une région sinistrée par le Covid-19.

Toutes trois infirmières, elles ont participé à plusieurs reprises aux missions de La Chaîne de l’Espoir. Depuis 2007, Marie Feuillade, infirmière en chirurgie cardiaque et thoracique pédiatrique, part en mission. Christine Quentin, infirmière en réanimation chirurgie cardiaque au CHU de Nancy, est missionnaire pour La Chaîne de l’Espoir depuis 2008. Valérie Quesnel est infirmière en chirurgie cardiaque et est partie pour la première fois avec les équipes de La Chaîne de l’Espoir en 1993, dans le cadre d’une mission de chirurgie cardiaque au Cameroun.

Situé dans la région du Grand Est, le CHU de Nancy a accueilli de nombreux patients dès le 14 mars, souvent en provenance de Mulhouse, ville très touchée par l’épidémie. Le CHU de Nancy a été un acteur majeur dans la lutte contre le Covid-19, permettant de désengorger les hôpitaux de Strasbourg et de Mulhouse afin de sauver le plus grand nombre de personnes touchées par la maladie.

Comme le racontent Marie Feuillade, Christine Quentin et Valérie Quesnel, les équipes du CHU de Nancy ont appréhendé et anticipé au mieux cette crise, « Malgré tous les inconnus et surtout le climat anxiogène, tout le monde a tenté d’anticiper et réagir vite ». Très rapidement, l’équipe de réanimation de chirurgie cardiaque a réorganisé le service pour pouvoir accueillir les patients Covid-19. Tout d’abord, les lits de réanimation ont été réaménagés, ensuite les soins continus, l’unité de soins intensifs respiratoires et cardiologie et enfin les lits de réanimation chirurgie cardiaque… Au plus fort de l’épidémie, 170 lits de réanimations ont été ouverts. Comme dans la plupart des hôpitaux, les opérations non vitales ont été arrêtées afin de donner la priorité aux patients atteints du Covid-19, au pronostic vital souvent engagé.

À l’image des soignants interrogés précédemment, les infirmières du CHU de Nancy confirment la difficulté de ces 3 derniers mois écoulés. « On a appris à vivre avec le virus. Mais le climat était particulièrement anxiogène. Chaque infirmière a vécu les choses différemment, mais personnellement j’étais très inquiète de ramener le virus à la maison et de contaminer ma fille et mon conjoint. » raconte Christine Quentin. Et comme le souligne Marie Feuillade, « Tout était choquant durant cette période inédite. C’était très dur psychologiquement de voir ces patients seuls et isolés de leurs proches. ». Valérie Quesnel, quant à elle, précise que les nombreuses missions aux côtés de La Chaîne de l’Espoir depuis 1993, lui ont permis d’apprendre à gérer les situations de stress et donc d’être moins angoissée et impactée psychologiquement.

Aujourd’hui, les services désemplissent petit à petit et les soignants du CHU de Nancy retrouvent leurs activités d’avant. Plus qu’une dizaine de lits est dédiée aux patients atteints du Covid-19 puisque les entrées de malades sont plus rares. Quant aux équipes, elles peuvent bénéficier d’un suivi psychologique dédié et de temps de repos. Elles se sentent davantage préparées pour une seconde vague qui pourrait arriver plus tardivement. Et comme le fait remarquer Valérie Quesnel « Il va falloir apprendre à vivre avec, arrêter d’embrasser les gens qu’on ne connait pas et se laver les mains plus régulièrement ».

Merci à elles ! Ces maillons de notre Chaîne de l’Espoir mobilisée au cœur de la crise.

Dr Jean Vendroux - Hôpital privé de Parly 2 au Chesnay

Le Dr Jean Vendroux est chirurgien plasticien au sein de l’Hôpital privé de Parly 2 au Chesnay en Île-de-France. Il a intégré La Chaîne de l’Espoir en 2009 et est devenu depuis le médecin référent du programme de chirurgie plastique « Les Sourires de l’Espoir » en Éthiopie, au Togo et au Mali.

L’hôpital où exerce le Dr Jean Vendroux est un hôpital privé doté d’un plateau technique de haut niveau, alors dès le début de la crise, l’ARS (Agence Régionale de la Santé) a désigné l’établissement de santé comme « niveau 2 », devenant ainsi un centre Covid-19. Les activités générales de l’hôpital ont cessé, à l’exception des activités de cancérologie qui se sont poursuivies.

Dès la mi-mars, le Dr Jean Vendroux est allé bénévolement prêter main forte à ses collègues en charge des patients touchés par le Covid-19. Accompagné par quelques médecins, il s’est mis à la disposition des pneumologues alors débordés, redevenant ainsi, interne en médecine, comme à ses débuts. Tout au long de la crise sanitaire, le Dr Jean Vendroux a pris en charge le suivi des patients, à travers l’admission, les prescriptions, la gestion administrative, mais aussi l’accompagnement quotidien. Et afin de prendre le relais des infirmières submergées par l’afflux de patients, les soignants bénévoles comme le Dr Jean Vendroux, ont apporté leur valeur ajoutée en assurant une présence auprès des malades. « Nous avons été confrontés à l’isolement des patients et à la solitude des familles, puisque les visites étaient rigoureusement interdites », alors pour faire face à cette fracture sociale et affective, les équipes ont essayé de maintenir un lien entre les patients et leurs proches grâce aux moyens de communication actuels, comme les appels vidéo.

Aujourd’hui, la prise en charge des patients Covid-19 se poursuit et les activités des urgences sont maintenues à l’Hôpital privé de Parly 2, mais les opérations de chirurgie froide, dites non-urgentes, sont déprogrammées, en attendant les nouvelles directives de l’ARS.

« Cette crise aura permis à certains de discuter et de ne plus seulement se croiser entre deux portes. » En conclusion de ces mois de lutte acharnée contre le Covid-19, le Dr Jean Vendroux dresse le premier bilan d’une expérience difficile mais enrichissante, obligeant chacun à sortir de sa zone de confort en réinterrogeant la manière de travailler, mais aussi bien le rapport au temps que le rapport aux autres. L’Hôpital public a été mis en avant, mais le secteur privé de la santé s’est aussi mobilisé et de façon entièrement bénévole. Comme le rappelle le Dr Jean Vendroux : « C’est une mobilisation de tous, qui a permis de résister à la vague. »

Malgré les événements actuels qui touchent le monde et demande la mobilisation du plus grand nombre de soignants, entre le Dr Jean Vendroux et La Chaîne de l’Espoir, le lien ne s’est pas rompu : « Je me tiens informé de la situation à Bamako, j’ai appelé le responsable du programme sur place et je prends des nouvelles régulièrement, de la manière dont ils font face, eux aussi ». Il confirme sa volonté de retourner aider les enfants qui en ont le plus besoin, là-bas. « Nous voulons y retourner, dès que les conditions le permettront… Même si aujourd’hui c’est difficile. Difficile de faire des projections. »

Dr Émilie Langlais – CHU de Strasbourg, Bas-Rhin

Le Dr Émilie Langlais, anesthésiste au CHU de Rennes a décidé de se lancer aux côtés de La Chaîne de l’Espoir et de venir en aide aux enfants dans le besoin en partant en mission en 2019. Au cours de cette année, elle est allée au Bangladesh et au Bénin, dans le cadre de missions de chirurgie pédiatrique. Elle aurait également dû repartir en ce début d’année, mais l’épidémie qui a touché le Monde, nous a obligé à reporter la mission. Au vu du contexte, le Dr Émilie Langlais s’est mobilisée en France, en apportant son aide au CHU de Strasbourg, très touché par la crise du Covid-19.

Le 12 avril dernier, le Dr Emilie Langlais a décidé d’apporter son aide aux soignants et aux patients des régions les plus touchées par le Covid-19. « On voyait bien que les services se sont créés avec des soignants qui ont eu tout de suite beaucoup de travail... Alors l’idée première était d’aller aider ces soignants. Le nombre de patients commençaient à diminuer mais les soignants étaient épuisés, alors avec 2 collègues anesthésistes du CHU de Rennes, nous avons répondu à l’appel lancé par le CHU de Strasbourg. »

« Le plus frappant dans cette crise a été l’inconnu, la surprise d’un virus qu’on pensait lointain et qui finalement est arrivé chez nous, avec une si grande ampleur. L’épidémie est colossale par le nombre de personnes touchées, les services de réanimation sont pleins et la gravité aussi est inédite. C’est l’irréel qui devient réalité, c’est difficile. » constate le Dr Émilie Langlais.

Dès leur arrivée au CHU de Strasbourg, le Dr Émilie Langlais ainsi que ses collègues ont tout de suite été confrontés à une activité importante : « Le CHU de Strasbourg comptait début avril 200 lits de réanimation, contre 80 avant la crise. Il fallait donc s’occuper d’un grand nombre de patients. » Le Dr Émilie Langlais, indique, qu’étant arrivés le 12 avril à Strasbourg, ils n’ont pas souffert du manque de matériel : « Le plus dur de la période était fin mars et début avril. Lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait donc plus pénurie. Nous avons été chanceux d’avoir le matériel, et nous avons été très bien accueillis. Ça nous a aidé à ce que la période d’adaptation se déroule au mieux. Puisque par exemple les logiciels sont différents et cela demande une période d’adaptation de quelques jours, mais ça fait partie de notre travail. Tout comme lorsqu’on part en mission à l’étranger finalement. Même si les moyens de réanimation ne sont pas les mêmes, bien sûr. » 

Aujourd’hui de retour au CHU de Rennes, le Dr Émilie Langlais se dit prête à y retourner si une deuxième vague de malades survient.

Pr Najeebullah Bina - Institut Médical pour la Mère et Enfant (IMFE), Kaboul, Afghanistan

Le Pr Najeebullah Bina, est chirurgien cardiaque à l’IMFE de Kaboul en Afghanistan depuis 2009 et chef du pôle de cardiologie depuis 2015, membre de l’équipe de chirurgie cardiaque de La Chaîne de l’Espoir.

C’est en 2005 que le Pr Najeebullah Bina fait la rencontre du Dr Éric Cheysson, Président de La Chaîne de l’Espoir, et découvre son projet d’hôpital pour enfants avec un service de chirurgie cardiaque à Kaboul. En 2006, il a accompagné l’équipe du Pr Alain Deloche et du Dr Éric Cheysson lors de la première chirurgie à cœur ouvert de Kaboul et ensuite les équipes de La Chaîne de l’Espoir plusieurs fois par an jusqu’en 2009. Depuis, le Pr Najeebullah Bina, est devenu un maillon indispensable de La Chaîne de l’Espoir.

À l’IMFE, le Pr Najeebullah Bina, dresse un triste constat lié à l’épidémie : « Le bouleversement majeur est la perte des patients, la fréquentation de l’hôpital a baissé de 80 % environ. Ils ont peur de sortir de chez eux et sont trop peu nombreux à se déplacer à l’hôpital. En plus de la crainte des attentats qui n’ont pas cessé, celle de contracter le Covid-19 s’est ajoutée. Les autorités afghanes ont bloqué les routes d’accès à Kaboul, les patients atteints de maladies chroniques, de cancers ou maladies cardiovasculaires n’ont plus accès aux soins. Les enfants, dont la vie pourrait être sauvée grâce à des gestes médicaux simples, ne peuvent plus être soignés en ce moment. »

Au sein de l’IMFE de Kaboul une cellule de crise a été créée « Rapid Response Team » et le Pr Najeebullah Bina en fait partie. « Basé sur les recommandations de l’OMS, un dispositif de prévention et de lutte contre le Covid-19 a été mis en place. Protéger les équipes, soigner les patients contaminés, réduire la propagation du virus ont été nos objectifs majeurs. Au quotidien, il y a des réunions journalières pour évaluer la situation et mettre à jour les protocoles, ainsi que des visites des lieux à haut risque de l’hôpital. Tous les membres du personnel de l’IMFE, du personnel médical et paramédical aux gardes en passant par les équipes dédiées à l’hygiène et à l’entretien des locaux, ont été formés à la prévention et au contrôle du Covid-19, en présentiel ou par visioconférence, par les experts de La Chaîne de l’Espoir et d’autres partenaires de l’hôpital. Une unité de soins dédiée aux patients Covid-19 a été délimitée et isolée des autres unités. »

Le Pr Najeebullah Bina témoigne d’une mobilisation sans faille, 24h/24 : « Les membres du personnel voulant séjourner sur place en ont la possibilité grâce à la mise à disposition du Pavillon des Femmes et des Enfants. Plus d’une dizaine de patients avec suspicion de Covid-19 ont été pris en charge à l’IMFE pendant 24h puis transférés dans le centre médical de référence de Kaboul. La gestion des urgences est maintenue. Mais nous faisons, par exemple, 2 à 3 interventions cardiaques par semaine au lieu de 15 à 16 interventions habituellement. »

Dr Anne Marie Gouvet - Clinique de l'Estrée à Stains, Seine-Saint-Denis

Médecin anesthésiste à la Polyclinique De Navarre à Pau et engagée depuis de nombreuses années aux côtés de La Chaîne de l’Espoir, elle a également décidé de se mobiliser pour faire face au Covid-19. Le Dr Anne-Marie Gouvet a quitté le Sud de la France, pour venir en renfort au service de réanimation ouvert en catastrophe dans une clinique du groupe ELSAN à Stains.

Arrivée fin mars en Seine-Saint-Denis, le Dr Anne-Marie Gouvet nous rappelle que le climat est tendu et que chaque jour est une nouvelle bataille dans cette guerre contre le Covid-19 : « Certains disent que ce mot est excessif, je ne le crois pas ; c'est une guerre sans les bombes que j'ai vu tomber au Liban, mais une guerre où les gens meurent très vite tandis que les médecins réanimateurs sont rapidement dépassés. L'ennemi dribble par la droite ou la gauche, on ne le voit pas mais on sent sa présence partout, dans ces chambres de réa qui se ressemblent toutes avec un patient jeune ou moins jeune, intubé, ventilé, curarisé, sédaté pour que son sommeil induit permette de le ventiler, et c'est difficile, vu l'état des poumons sur le scanner. »

Les difficultés auxquelles doivent faire face quotidiennement les soignants sont humaines et matérielles ; ne se limitent pas uniquement à la pénurie, même si le manque de matériel ou de personnel frappe la clinique dans laquelle elle travaille : « Au début nous avons ouvert seulement 5 lits sur les 10 demandés par l'ARS (Agence régionale de santé) mais rapidement les équipes se sont étoffées et le matériel a suivi. Nous avons eu des pyjamas à usage unique, des surblouses, des tabliers en plastique, des cagoules, des masques FFP2 et des lunettes mais la consommation était telle que je me suis demandé si les stocks allaient suivre. Finalement, il n’y a pas eu de soucis. » Les soignants doivent aussi faire le lien entre les patients et leurs familles et parfois annoncer de tristes nouvelles au téléphone : « Mais le pire n'est pas terminé car il faut prévenir les familles dont nous n'avons pas toujours les coordonnées car les patients sont transférés d'un hôpital vers un service de réa qui peut les accueillir et les informations s'envolent et se perdent au fil des kilomètres qui séparent les familles de l'être aimé sur lequel le COVID vient de lancer l'attaque. ».

Malgré un quotidien souvent difficile raconté par ces trois soignants, ils restent tous mobilisés plus que jamais et font tout ce qui est en leur pouvoir pour lutter contre l’épidémie qui touche le monde depuis plusieurs mois. Merci à eux !

20/04 - Merci IKKO : 150 masques de protection imprimés en 3D

IKKO est une start-up ayant pour vocation de créer des dispositifs médicaux sur mesure, outils, accessoires et logiciels qui innovent dans la pratique de la chirurgie et de son enseignement.

Contactée par le Dr Quentin Qassemyar, chirurgien plasticien missionnaire de La Chaîne de l’Espoir, la société IKKO a souhaité nous venir en aide grâce à la création de masques protecteurs. IKKO nous offre donc 150 visières de protection contre le Covid-19, réalisées en impression 3D. Les visières sont actuellement en fabrication dans leur usine française située dans la Nièvre et seront livrées dès que possible.

Grâce à ces maillons, c’est une extraordinaire chaîne de solidarité qui s’est formée dans la lutte contre le Covid-19 et afin d’aider ceux qui en ont le plus besoin. Merci !

14/04 - Nous devons agir en France

En ces temps si particuliers, tout est bouleversé, même les pratiques de La Chaîne de l'Espoir.

Nos équipes médicales bénévoles, chirurgiens, infirmiers, réanimateurs, qui en temps normal nous accompagnent au bout du monde, sont aujourd'hui engagés 24/24 dans leurs établissements, en France ; nos stocks de masques et de respirateurs prévus pour aider en Afrique et ailleurs, ont été offerts à des hôpitaux, ici. Nous avons aussi aidé de nombreux EHPAD en leur fournissant des vêtements de protection et des seringues électriques... Et face à cette situation exceptionnelle, nous voulons aller plus loin.

Il y a quelques jours nous avons été approchés par l'Association Première Urgence Internationale, qui a l'habitude d'apporter, ici même, son aide aux plus fragiles. Nous appuierons le lancement de ses « cliniques mobiles » composées d’infirmiers et de médiatrices santé. Ils pourront diffuser les informations nécessaires à la prévention de la transmission du virus, donneront des kits d'hygiène, identifieront les personnes présentant des symptômes, et orienteront les malades vers des centres de soins.

07/04 - La Chaîne de l'Espoir soutient l'Hôpital Privé Gériatrique les Magnolias

Le 7 avril a été une nouvelle journée d'action solidaire et technique pour le Service biomédical de La Chaîne de l'Espoir.

Asma Dergal, Elsa Negre et Arnaud Ferron ont réalisé des réparations, des contrôles ainsi que des calibrages de pousse seringues et ventilateurs pour les patients.

Objectif de ces préparatifs et vérifications : venir en aide à l'Hôpital Privé Gériatrique les Magnolias (HPGM), situé 77 rue du Perray, à Ballainvilliers, en région Île-de-France. Cet établissement de santé accueille des personnes âgées proposant un parcours de santé et de vie qui favorise le bien vieillir.

Comme le rappelle Arnaud Ferron, responsable du Service Biomédical de La Chaîne de l'Espoir, "la saturation en oxygène constitue un paramètre primordial dans la surveillance des patients affectés par le COVID-19". C'est pour cette raison que La Chaîne de l'Espoir met à la disposition des Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) des équipements médicaux qui assurent cette fonction. Ainsi, l'HPGM a reçu des tensiomètres équipés de la fonction SPO2. La Chaîne de l'Espoir n'oublie pas les seniors.

06/04 - La Chaîne de l'Espoir soutient d'autres acteurs de la solidarité

À l'écoute des établissements de santé français, La Chaîne de l'Espoir répond aussi présent pour venir en aide aux acteurs de la solidarité. Confrontées à la pandémie de COVID-19, ces organisations doivent garantir la protection de leurs salariés pour être toujours en mesure de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin.

Ainsi, selon les sollicitations formulées, les donations effectuées par La Chaîne de l'Espoir ont pris la forme de masques, de tenues de bloc ou encore de blouses. Ces différents consommables ont été mis à la disposition des ONG et associations du secteur social / médical-social qui en ont fait la demande auprès de notre association comme Action contre la Faim (ACF), l'Association d'Aide aux Jeunes Travailleurs (AAJT) ou l'UNAPEI-Alpes Provence.

Directeur Logistique d'ACF, Jean-Baptiste Lamarche nous a envoyé le message solidaire suivant : "Un immense MERCI pour cette donation qui va être extrêmement utile pour nos équipes intervenant sur le terrain en France." Le directeur général de l'AAJT nous a quant à lui écrit ces quelques mots : "Nous vous remercions très vivement, vous et l'ensemble de l'équipe de La Chaîne de l'Espoir, pour ce soutien généreux que vous nous apportez dans la circonstance. Au sein de nos établissements collectifs, les enfants et les jeunes adultes que nous accompagnons (dont une proportion significative pâtit d'états de santé dégradés) et plusieurs des professionnels qui travaillent à leurs côtés en toute proximité sont très exposés. Ces masques seront donc très précieux !". Directeur du Pôle de Gérontologie Saint Damien à Mulhouse, Frédéric Du Sart nous a transmis le message suivant : "Très ému une nouvelle fois de pouvoir oeuvrer à vos cotés, ce qui me donne beaucoup de joie et d’espoir dans l’avenir. Merci sincèrement pour votre engagement, votre professionnalisme et vos convictions humanistes." Enfin, Jacky Perrudin, en qualité de Directeur Logistique de Médecins du Monde, a tenu à remercier La Chaîne de l'Espoir pour son support.

La Chaîne de l'Espoir a aussi pu venir en aide à ABC Autisme, association qui promeut l'éducation ainsi que le développement des enfants atteints d'autisme.

Bénéficiaire du prix Clarins pour l'Enfance comme La Chaîne de l'Espoir, l'association nous a sollicité pour lui venir en aide. Elle a ainsi reçu une dotation de 1 000 masques préparée par le département Achats médicaux et logistique de notre association.

Présidente fondatrice d'ABC Autisme, Vanessa Virag a eu ces quelques mots de remerciements pour La Chaîne de l'Espoir : "Merci 1 000 fois, cela va nous permettre de reprendre l'activité de l'école et la prise en charge des enfants au plus vite."

Tant que ses stocks le permettront, La Chaîne de l'Espoir se tiendra prête à aider les associations qui en auraient besoin pour affronter cette crise sanitaire inédite.

03/04 - Soins aux enfants en France : des familles d’accueil mobilisées

En France, 17 enfants venus essentiellement d’Afrique et souffrant de pathologies cardiaques ont pu être opérés dans les hôpitaux de Paris, de Bordeaux ou encore de Toulouse.

Aujourd’hui, Luca, Kadiatou et les tous les autres enfants sont confinés auprès de leurs familles d’accueil. Des familles d’accueil généreuses et dévouées qui continuent de prendre soin des enfants, en leur offrant un quotidien chaleureux et confortable, afin qu’ils reprennent des forces au plus vite. Entre activités diverses (jeux, jardinage, lecture…) et moments de détente, les enfants sont très occupés. Bien entendu, les familles d’accueil veillent à garder un contact régulier avec les familles des enfants, en leur donnant des nouvelles quotidiennement.

Les arrivées initialement prévues en France pendant cette période de confinement ont été reportées à une date ultérieure, et les enfants seront pris en charge dès que possible en fonction des évolutions liées au Covid-19.

02/04 - Message urgent du Professeur Deloche et du Dr Cheysson

Chers Amis, 

17... Ils sont 17 enfants venus essentiellement d'Afrique, tous opérés du cœur dans les hôpitaux de Paris ou de Toulouse, et qui sont coincés en France par le confinement. Ils s'apprêtaient à rentrer chez eux, et la progression du virus en a décidé autrement. Merveilleuses familles d'accueil ! Elles ont toutes ouvert les bras pour rassurer ces petits et les garder auprès d'elles le temps qu'il faudra...

Nous vivons un drame planétaire. Tout est bouleversé. La vie des enfants que nous aidons, la vôtre, la mienne... Comme vous, je suis confiné chez moi, et je ne reste en lien avec nos équipes que par téléphone ou vidéoconférence.

Dans ces circonstances si particulières, les habitudes et les certitudes de La Chaîne ont été balayées. Nous avions en stock quelques respirateurs, des seringues électriques, des réserves de plusieurs milliers de masques : tout ce matériel est parti dans les hôpitaux français qui en avaient cruellement besoin.

De la même manière, les médecins et infirmières, qui partent au bout du monde pour La Chaîne, sont retournés dans leurs établissements hospitaliers en France.

Mais de là-bas, d'Asie et d'Afrique, ils nous appellent déjà. Le danger guette, le Covid-19 arrive... Nous devons nous préparer à les aider.

Ces médecins que nous avons formés, au Cambodge, en Afghanistan, au Sénégal, au Mali, cette grande famille des soignants de La Chaîne va avoir besoin de nous... Imaginez, il n'y a que 3 respirateurs pour tout le Burkina Faso, seulement 4 lits de réanimation pour le Togo... Dans ces pays, les services de santé vont être débordés, submergés, et nous venons d'apprendre que nos structures dédiées aux malades cardiaques, à Dakar et à Bamako, vont être réquisitionnées, tandis que notre Pavillon des enfants à Kaboul va être transformé en accueil pour les malades du Coronavirus.

À l'heure actuelle, une permanence de La Chaîne répertorie les demandes. Devant une situation jamais connue, nous devons rester solidaires. Solidaires ici et maintenant. Bientôt, solidaires avec tous ceux qui souffrent là-bas.

Nous avons toujours été du côté des plus fragiles. Nous poursuivrons cette tâche dans l'urgence pour tenter, à notre mesure, de combattre ce mal qui nous assaille.

Parce que vous avez été avec nous, parce que dans le passé nous avons mené nos missions grâce à vous, j'ai voulu vous faire partager nos préoccupations d'aujourd'hui et je tiens, demain, à vous tenir au courant des décisions que l'actualité médicale nous obligera à prendre...

Merci de ne jamais abandonner.

Professeur Alain DELOCHE et Docteur Éric CHEYSSON

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02/04 - La Chaîne de l'Espoir soutient l'Hôpital privé Paul d'Égine

Jeudi 2 avril, 16e jour de confinement, le Service Biomédical de La Chaîne de l'Espoir a reçu une demande formulée par l'Hôpital privé Paul d'Égine situé 4 Avenue Marx Dormoy, à Champigny-sur-Marne, en région Île-de-France.

Même si ses stocks se réduisent grandement, La Chaîne de l'Espoir a une nouvelle fois répondu présent : notre association a mis à la disposition de cette structure hospitalière 10 débitlitres à oxygène. Des équipements indispensables pour garantir l'oxygénation des patients en situation d'insuffisance respiratoire.

Enfin, nous tenons à remercier chaleureusement le Dr Didier Frémont, médecin référent à La Chaîne de l'Espoir depuis sa création en 1994, pour son alerte et son soutien indéfectible.

02/04 - La Chaîne de l'Espoir soutient la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP)

Toujours mobilisé, le Service Biomédical de La Chaîne de l'Espoir est à l'écoute des demandes formulées par les établissements hospitaliers français.

Hier, mercredi 1er avril, ce fut au tour de la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP), entité qui regroupe un millier d'établissements de santé privés en France, de solliciter Elsa, Asma et Arnaud.

En réponse à cette demande, ils ont procédé au contrôle, à la réparation ainsi qu'à la préparation de 15 pousse-seringues et 6 pompes PCA (Analgésie Contrôlée par le Patient), ces derniers équipements médicaux permettant de traiter la douleur.

Tout le matériel a été pris en charge par la Clinique Ambroise Paré située 25-27 Boulevard Victor Hugo, à Neuilly-sur-Seine, dans le département des Hauts-de-Seine.

30/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient le SMUR de Lariboisière

Vendredi 27 mars, le Service Mobile d'Urgence et de Réanimation (SMUR) de Lariboisière a sollicité La Chaîne de l'Espoir pour un prêt de débilitres. En l'occurrence, nous disposions de 18 dispositifs avec détendeurs et de 5 dispositifs muraux. Assistante du Professeur Patrick Plaisance, Maria Da Silva Baptista est venue en personne chercher ces équipements au siège de l'association.

Responsable des projets hospitaliers à La Chaîne de l'Espoir, Elsa Negre précise : "Les débilitres sont très recherchés actuellement pour la prise en charge respiratoire des patients. Normalement, il s'agit de dispositifs standards à faible coût : 40 euros en neuf et 5 euros en occasion. On peut ainsi mesurer l'urgence de la situation des services médicaux français."

30/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient le CHR d'Orléans

Le jeudi 26 mars, le Service Biomédical de La Chaîne de l'Espoir a préparé les deux derniers ventilateurs de réanimation SIEMENS Servo 900 en sa possession. Si ces dispositifs médicaux ne sont pas les plus récents, ils ont prouvé leur efficacité et se montrent aujourd'hui particulièrement précieux.

C'est en toute fin de matinée que ces deux équipements ont été pris en charge au siège parisien de La Chaîne de l'Espoir par un transporteur pour être acheminé au plus vite au Centre Hospitalier Régional d'Orléans et répondre ainsi à la demande formulée par l'équipe biomédicale de cet établissement hospitalier.

Pour mémoire, le service biomédical de La Chaîne de l'Espoir et celui du CHR d'Orléans avec le technicien biomédical Naseur Namia sont étroitement liés depuis plus de deux ans et le projet Unité de Chirurgie Pédiatrique André Festoc (UCPAF) à Bamako, au Mali. En effet, Naseur Namia a accueilli pendant un mois au sein de son service, Samba Mariko, technicien biomédical en provenance de Bamako, afin de le former. En outre, Naseur Namia a pris part en tant que bénévole de La Chaîne de l'Espoir à deux missions à Bamako. Enfin, le CHR d'Orléans nous cède régulièrement des dispositifs médicaux. Il était donc tout naturel de répondre favorablement à leur demande.

27/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient l’Hôpital Privé de Versailles

Jeudi 26 mars, La Chaîne de l'Espoir a été contactée par M. Chams-Eddine Bourezak, Pharmacien gérant de l’Hôpital Privé de Versailles, structure appartenant au Groupe RAMSAY et située 7 bis rue de la porte de Buc, à Versailles, dans le département des Yvelines. Dans le cadre d'un renforcement en équipements, nous avons été sollicité pour des dispositifs de perfusion, à savoir des pousse seringues et des pompes à perfusion.

Grâce à un don récemment effectué par la société MINDRAY qui, depuis 5 ans, soutient La Chaîne de l’Espoir en matériels, nous avons été en mesure une nouvelle fois de répondre présent et de mettre en prêt ces dispositifs médicaux. D'ailleurs, contrôlés il y a quelques jours, ils ont pu être rapidement déployés et pris en charge l'après-midi même par les équipes de l’Hôpital Privé de Versailles.

27/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient la Clinique de l'Estrée

Hier, jeudi 26 mars, La Chaîne de l'Espoir a été sollicitée par Mme Magali Bomou, Responsable des Achats et de la Logistique au sein de la Clinique de l’Estrée, entité du Groupe ELSAN. Situé 35, rue d’Amiens à Stains, dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France, cet établissement se trouvait confronté à une urgence : ouvrir au plus vite des lits de réanimation. C'est pour répondre à cette urgence que notre association a été contactée. Ainsi, deux électrocardiographes et un défibrillateur ont été mis à leur disposition.

Une fois préparés, ces équipements médicaux ont été récupérés dans la journée par les équipes de la Clinique de l’Estrée qui, l'an dernier, nous avait cédé de nombreux équipements.

24/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient le Groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon

Sollicitée par le Directeur des Achats et de la Logistique du Groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, situé 125 rue d’Avron, dans le 20e arrondissement à Paris, l'équipe biomédicale de La Chaîne de l'Espoir a procédé aujourd'hui à une nouvelle opération de contrôle, de préparation et de conditionnement de dispositifs médicaux.

Plus précisément, afin de répondre favorablement à cette demande, il a été procédé à l'équipement et au contrôle de : 

  • 8 moniteurs multiparamétriques pour la surveillance des paramètres physiologiques des patients,
  • 15 pousse-seringues pour l'administration de drogues et de médicaments.

C'est demain, mercredi 25 mars, que ces équipements médicaux seront pris en charge par la structure hospitalière précitée et déployés au sein des services de santé concernés.

Responsable du Service Biomédical de La Chaîne de l'Espoir, Arnaud Ferron déclare : "Nous ne baissons pas les bras mais nos réserves en équipements commencent à s’épuiser".

23/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient l'Hôpital Sainte-Anne

Ce matin, La Chaîne de l'Espoir a été sollicité par le Centre Hospitalier Sainte-Anne, dans le 14e arrondissement, à Paris. Notre équipe biomédicale s'est donc rendue au siège de l'association dans l'arrondissement voisin afin d'y préparer de nouveaux équipements, à savoir des pousse-seringues ainsi que des pompes à perfusion.

Ces différents équipements médicaux ont d'ores et déjà été pris en charge par l'Hôpital Sainte-Anne. Pour mémoire, c'est dans cet établissement hospitalier que l'aventure humaine de La Chaîne de l'Espoir a commencé grâce à des hommes et des femmes de bonne volonté.

Responsable du Service Biomédical, Arnaud Ferron se rendra cette semaine à La Chaîne de l'Espoir pour contrôler et préparer d'autres équipements à destination des structures sanitaires parisiennes. "La situation devient compliquée en Île-de-France" précise-t-il avant d'ajouter : "nous aiderons autant que nous pourrons aider".

20/03 - La Chaîne de l'Espoir soutient le CHRU de Nancy

En cette période de pandémie mondiale du COVID-19, La Chaîne de l’Espoir s’engage aussi auprès des équipes médicales françaises notamment par le prêt d’équipements médicaux et logistique.

La région Grand Est étant largement touchée par cette crise sanitaire inédite, le Centre Hospitalier Régional et Universitaire (CHRU) de Nancy se trouve confronté à un afflux de patients plus important chaque jour. Ainsi, les équipes biomédicales ont contacté La Chaîne de l’Espoir en raison d'une pénurie de dispositifs médicaux, notamment les équipements de réanimation (respirateurs, dispositifs de perfusion, moniteurs de débit cardiaque,…).

L'engagement de La Chaîne de l’Espoir dans le cadre humanitaire est marqué par cette crise sanitaire mondiale et nous accompagnerons toutes les actions pour soutenir la prise en charge des patients. Aujourd'hui, notre équipe a été mobilisée en urgence pour répondre favorablement à cette demande du CHRU de Nancy et le département Infrastructure et équipements a été délégué pour tester, préparer et conditionner des respirateurs de réanimation, des moniteurs de surveillance multiparamétriques pour la prise en charge des patients...

En outre, La Chaîne de l’Espoir a pris en charge l’acheminement de ce matériel vers Nancy en affrétant un transporteur privé pour aider les services biomédicaux et logistiques. Dès l’arrivée des équipements, les équipes du CHRU de Nancy les ont installés auprès des patients, signe d'une véritable urgence.  

Ce matin encore, les équipes biomédicales de Nancy nous ont sollicité pour de nouveaux besoins en équipements :

  • 16 pousse-seringues,
  • 10 pompes à nutrition,
  • 16 pousse-seringues pour nutrition entérale,
  • 2 moniteurs de débit cardiaque.

Bien entendu, nous allons continuer notre action auprès de cet établissement hospitalier mais nous répondrons aussi aux autres besoins médicaux et paramédicaux qui ne cessent d’augmenter au fil des jours.

La Chaîne de l’Espoir agit au quotidien pour lutter contre la pandémie mondiale du COVID-19.