Revenir en arrière 28/06/2021 - afghanistanKaboulIMFEFMICeric cheyssonnajeebullah bina

Découvrez le reportage « L’Afghanistan au jour le jour » à l’IMFE

Le reportage « L’Afghanistan au jour le jour » raconte le quotidien à l’Institut Médical Français pour la Mère et l’Enfant (IMFE)

À travers le reportage en deux volets « L’Afghanistan au jour le jour », Le Monde met en lumière le quotidien des patients et du personnel soignant au sein de l’Institut Médical Français pour la Mère et l’Enfant (IMFE), construit à Kaboul par La Chaîne de l’Espoir et qui a fêté ses 15 ans en avril 2021.

Dans la première partie « À Kaboul, dans l’hôpital français », le grand reporter Annick Cojean évoque notamment le « Welfare Program » conçu par La Chaîne de l’Espoir pour permettre une prise en charge médicale des enfants afghans les plus démunis. Elle donne aussi la parole au Dr Éric Cheysson, président de l’association partenaire-clé de l’hôpital afghan, qui déclare au sujet de la création de cet établissement hospitalier à nul autre pareil : « Vous vous souvenez de cet élan magnifique ? De l’engouement et de la sympathie qu'a suscités la cause afghane il y a vingt ans ? Des rêves de démocratie, de libération des femmes, de scolarisation des petites filles ? Tout semblait possible après le départ des talibans. Les Afghans se coupaient la barbe, les Afghanes relevaient leurs burqas, la musique revenait dans les rues de Kaboul, comme les cerfs-volants et le marché aux oiseaux que les barbares avaient fermé. Il manquait un hôpital pour les enfants malades. Trois muses ont plaidé sa cause, les Français se sont montrés généreux. Et on l’a fait ! ».

Dans la seconde partie « Les « docteures courage » de Kaboul », on découvre Marwa, « enfant bleue » qui va être opérée avec succès par le premier chirurgien cardiaque afghan, le premier anesthésiste cardiaque, le premier instrumentiste cardiaque, le premier perfusionniste,… Parmi eux, le Dr Najeebullah Bina, formé pendant 8 ans à la chirurgie cardiaque en France avant de revenir en Afghanistan à l’« hôpital français » de Kaboul où aujourd’hui il forme à son tour. Et, l’intéressé de déclarer : « Ne pas revenir ici était inimaginable. C’était ma mission. Créer, avec La Chaîne de l’espoir, le premier service de chirurgie cardio-vasculaire du pays, où nous pratiquons 500 à 600 opérations à cœur ouvert par an. Au moins 5 000 enfants sont actuellement en attente... ».

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