Revenir en arrière 13/07/2016 - témoignageinfirmièrebénévole

En aparté avec Céline, une infirmière bénévole

Témoignage de Céline, infirmière engagée

>> Céline, pourquoi t’être engagée avec La Chaîne de l’Espoir ?

Je suis infirmière et je me suis spontanément engagée pour La Chaîne de l’Espoir après avoir lu les livres du Professeur Deloche.

Très vite, l’association m’a proposé une mission de 6 mois à Kaboul en Afghanistan, où La Chaîne de l’Espoir a construit un hôpital. Ma mission consistait à former les équipes locales, afin de les rendre autonomes au quotidien. J’ai mis en place des protocoles de soins (gestes techniques, soins d’hygiène) avant l’intervention des enfants au bloc opératoire.

>> Comment s’organisaient les missions sur place ?

Médecins et chirurgiens afghans ont leurs propres consultations. Il y a en parallèle plusieurs missions au cours de l’année où des chirurgiens français accompagnent leurs collègues sur les cas les plus complexes. Les enfants qui ne peuvent pas être opérés sur place sont acheminés en France et reçus au sein de familles d’accueil.

>> Que retiens-tu de cette expérience ?

Des liens très forts se sont tissés avec les familles dans un contexte géo-politique difficile, et même si nous ne pouvions pas communiquer, on se comprenait avec le regard, le sourire. 

>> D’autres missions sont-elles prévues avec La Chaîne de l’Espoir ?

Pour le moment, pas de mission à l’international, mais en attendant je suis engagée à Bordeaux où je coordonne la venue des enfants avec le CHU et les familles d’accueil. L’idée est que chaque petit malade trouve sa place, soit opéré dans les meilleures conditions, se rétablisse très vite et ne ressente pas tout le poids de l’organisation liée à sa venue.