Revenir en arrière 02/06/2016 - actionsguinée

La Chaîne de l'Espoir en Guinée

Transfert d'enfants en France, équipement, formation...

Les dernières nouvelles

>> Regardez le reportage diffusé sur TF1 : "Un an après, que sont devenus les bébés siamois guinéens ?"

Une mission s’est déroulée en Guinée du 20 au 23 mai 2016. Une équipe de journalistes de TFI était présente afin de tourner un reportage sur les jumeaux Hassane et Boubacar, anciennement siamois, un an après avoir été opérés en France.

L’équipe de TF1 a également filmé la première séance du programme ECHOES, échographie cardiaque à distance et en direct entre le CHU Ignace Deen et Paris.

 

Le contexte

La République de Guinée est un des pays les plus pauvres du monde. Le pays est classé au 180ème rang sur 186 du classement Indice de Développement Humain du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) selon les données 2014.

En raison de la faible croissance économique du pays notamment, le système de santé guinéen n’est pas performant : il n’est ni accessible, ni équitable et ni capable de satisfaire le droit à la santé pour tous.

Soigner

Depuis des années, La Chaîne de l’Espoir est mobilisée en faveur des enfants guinéens en organisant et finançant le transfert d’enfants malades vers la France, ce qui leur permet d’être opérés dans les meilleures conditions possibles.

En 2015, 7 transferts d’enfants vers la France ont pu avoir lieu :

  • C’est le cas des bébés siamois Hassane et Boubacar qui ont subi une opération délicate pour être séparés à l’hôpital Necker-APHP en France en Mai 2015. Grâce au Professeur AIGRAIN et à tous les maillons de La Chaîne de l’Espoir, les premiers siamois nés vivants en Guinée ont pu retrouver l’espoir de vivre.
  • Le petit Mohamed, 2 ans a, quant à lui, pu retrouver ses fonctions digestives grâce à une opération de l’œsophage en novembre 2015.
  • Sia Angèle a été opérée d’une sténose caustique à l’hôpital Necker par le Professeur CHARDOT en décembre 2015.
  • Aminata, une jeune fille guinéenne de 13 ans souffrant d’une hypertrophie mammaire, a elle aussi été opérée en France en février 2016.
  • Yaya a été opérée à l’hôpital Monsouris en mars 2016 par le Professeur GAYET car une sténose caustique mettait ses jours en péril.
  • Fadaman, 10 ans, a lui aussi pu être sauvé d’une sténose caustique à l’hôpital Necker en mars 2016.
  • Aissata, âgée de 20 ans, a été opérée du cœur en février 2013.

Soutien au CHU de Donka

L’action de La Chaîne de l’Espoir ne s’arrête pas là. En effet, l’association apporte également son soutien au CHU de Donka à Conakry en envoyant du matériel médical à destination des malades et des praticiens locaux (manches de bistouris électriques, sondes, transfuseurs de pression, seringues…) et des consommables de premières nécessité (paracétamol, bandelettes urinaires…).

Former

La Chaîne de l’Espoir appuie également la formation de chirurgiens pédiatriques guinéens au Diplôme d’Etudes Spécialisées de Chirurgie Pédiatrique (DES CPD) par l’envoi de missions de formation théorique et pratique

Les grandes étapes de 2016

  • En 2016, La Chaîne de l’Espoir prévoit à nouveau de collaborer avec le CHU de Donka : il s’agira de doter le service temporaire de chirurgie, installé sur un camp militaire, d’un éclairage opératoire.
  • D’autre part, un projet de construction d’un hôpital Mère-Enfant à Conakry, soutenu par la Première Dame de Guinée est à l’étude, des déplacements sont à prévoir.
  • La Chaîne de l’Espoir poursuivra son action de formation aux étudiants du Diplôme d’Etudes Spécialisées de Conakry en organisant de nouveaux séminaires et en faisant bénéficier deux étudiants guinéens d’une bourse d’études afin de pouvoir suivre leur cursus en Côte d’Ivoire.
  • L’année 2016 marque aussi le début du programme ECHOES : il s’agit d’un programme de formation à l’échocardiographie infantile à distance et en direct, lancé par La Chaîne du Savoir. L’objectif ? créer une plateforme web permettant à un centre de santé doté d’un échographe et d’un médecin référent, de bénéficier gratuitement de la télé-expertise d’un expert cardio-pédiatre. Ce programme a déjà obtenu un franc succès dans plusieurs pays comme le Cambodge ou le Mozambique où respectivement 200 et 72 enfants ont pu bénéficier de ces consultations.