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Un pôle mère-enfant en Afghanistan

L’Afghanistan en 2016. Espérance de vie : 60,5 ans.

Un pays détruit, une économie ravagée par trois décennies de conflit. Et quand les grands jouent à la guerre, les petits meurent. Enfants des rues, orphelins de guerre, victimes de mines, de drones, de malnutrition et de violences sexuelles: C’est pour eux qu’a été ouvert l’Institut Médical Français pour l’Enfant (IMFE), en 2005

Une structure qui a fait ses preuves

Dix ans plus tard, la  structure réservée aux plus jeunes aura pratiqué 86 853 consultations,  4 934 admissions en hospitalisation et 2 767 opérations chirurgicales. On y dépiste les maladies, les traumatismes et les séquelles des privations (10 000 scanners, 24 000 radiographies et 130 000 examens de laboratoire). Et on y forme aussi des nouveaux personnels médicaux afghans. Soit 7 spécialités postdoctorales au total, de la pédiatrie à la cardiologie en passant par la radiologie avec des cours sur place, ou en visioconférence.

 

Des besoins colossaux en gynécologie-obstétrique et néonatalogie

Mais il reste tellement à faire : Un tiers seulement des femmes ont accès aux soins en zone rurale, et une sur 32 mourra en donnant la vie. Deux afghanes sur trois accouchent sans assistance qualifiée, souvent dans des conditions d’hygiène dramatiques. Les besoins sont colossaux en gynécologie-obstétrique et en néonatalogie.

Voilà pourquoi La Chaîne de l’Espoir projette l’ouverture cette année d’un service destiné aux femmes enceintes, et développé avec le soutien de l’Agence Française de Développement, et en collaboration avec le Réseau de Développement Aga Khan. Cette extension de l’IMFE se doublera également d’un centre de formation pour sages-femmes, personnels paramédicaux, spécialistes et étudiants. Ce sont 6 salles de naissance, 2 d’opération et 52 lits d’hospitalisation qui seront ouvertes, avec 14 lits de néonatalogie pour prématurés. 

 

Professionnels de santé, engagez-vous

Pourtant un hôpital n’est rien sans professionnels de santé, et La Chaine de l’Espoir lance un appel à toutes les bonnes volontés médicales. Que vous soyez gynéco-obstétriciens, pédiatres de néonatologie, anesthésistes-réanimateurs, sages-femmes ou infirmiers spécialisés, vous pouvez faire la différence. 

Par votre engagement sur le terrain bien sûr. Mais aussi en France ou ailleurs, en accueillant dans vos unités et en formant des professionnels afghans. Ceux-là même qui travailleront pour ce nouveau service à Kaboul, et passeront le flambeau du savoir médical, pour bannir les ténèbres de la guerre.

 

Tous les héros ne sont pas des médecins

Anonymes, les héros qui sauvent les plus jeunes sont aussi ceux dont la générosité rend possible nos missions. Vos dons sont plus que jamais précieux et indispensables.
Pour les enfants de Kaboul, les futures mères, mais aussi pour nos autres actions en Afghanistan comme la maison des enfants.