Revenir en arrière 25/04/2016 - afghanistanmère-enfant

Pascale Levasseur de retour de Kaboul

En préparation de l’ouverture de la maternité...

Pascale Levasseur en mission de formation en Afghanistan
Afghanistan avril 2016

Du 10 au 18 avril, Pascale Levasseur, pédiatre de maternité, s’est rendue à Kaboul au sein de l’Institut Médical pour l'Enfant Afghan (IMFE) en vue de l’ouverture du Pôle Mère-Enfant en septembre 2016.

En 2009, elle avait répondu à un appel de La Chaîne de l’Espoir pour réaliser des missions d’évaluation des besoins et compétences des futurs pédiatres de la maternité. Première mission humanitaire pour Pascale, ce baptême fut une belle réussite : 116 personnes, tous pédiatres, sages-femmes ou infirmières, ont ainsi pu assister à une session de formation sur la prise en charge du nouveau-né en salle de naissance. A ce jour, si l’Afghanistan dispose de maternités classiques et développe notamment la formation des sages-femmes, le pays ne compte pas de maternité de niveau 3 et de service de néonatalogie complet permettant la prise en charge et la réanimation des bébés prématurés et des naissances complexes. La construction d’une telle maternité répond donc à un réel besoin de la  population Afghane, en complémentarité du dispositif hospitalier existant à Kaboul, et l’ouverture du bâtiment suscite une grande motivation chez les équipes locales de l’IMFE. 

Pascale a fortement ressenti cette demande et cet enthousiasme et a réitéré toute l’importance de l’implantation d’un centre dédiée aux femmes en couche. D’autres formations seront dispensées dans les mois qui viennent, dans les domaines de la gynécologie-obstétrique et de la réanimation néo-natale, afin de mettre à jour les compétences et d’appliquer les recommandations internationales.

En attendant la prochaine mission, Pascale Levasseur continue son activité de pédiatre en France dans le Val-de-Marne où elle exerce, prête à repartir soutenir ce projet vital pour l’Afghanistan. Prendre en charge les mères et les enfants, ce n’est pas seulement leur donner une chance de vivre, c’est assurer l’avenir de ce pays qui ne demande qu’à avancer.