Congrès de pédiatrie à Kaboul : un modèle international

Ces rencontres ont montré à la société civile que la médecine de pointe ne se limite plus aux pays les plus avancés mais qu’il s’agit désormais pour chaque pays de se doter de compétences médicales et chirurgicales de haut niveau, a fortiori dans des pays en guerre tels que l’Afghanistan. D’après José Uroz Tristan, les médecins afghans sont d’ailleurs tout à fait autonomes et possèdent le savoir-faire adéquat pour réaliser des interventions délicates et dispenser des soins de grande qualité.
« Grâce à ce congrès, les rencontres médicales internationales vont commencer à se développer », poursuit le chirurgien.
A l’issue des réunions, le FMIC a inauguré un nouveau centre d’e-learning en matière de formation médicale grâce à la participation de Roshan Télécommunication. La mise en place d’un réseau régional de transfert de données et la création d’un lien par télémédecine avec l’Hôpital de Fayzabad au Badakhshan – nord-est de l’Afghanistan – faciliteront les échanges entre les différents centres médicaux du pays. « Les avantages de ces techniques dans un pays comme l’Afghanistan, avec des difficultés pour les déplacements entre les provinces et Kaboul sont évidents », souligne Alexander Leis, directeur médical de l’hôpital de Kaboul.
 
Pour La Chaîne de l’Espoir, la prochaine étape sera ainsi en premier lieu la création d’un Hôpital pour la Mère à Kaboul - suivant le même modèle que le FMIC – et à long terme reproduire ce modèle original de partenariat à travers d’autres pays du monde.