Journée mondiale contre le travail des enfants
Célébrée le 12 juin, la Journée mondiale contre le travail des enfants attire l'attention sur le sort des enfants travailleurs.
Tous les ans, le 12 juin, a lieu la Journée mondiale contre le travail des enfants. Créée en 2002 à l’initiative de l’Organisation internationale du Travail (OIT), cette journée spécifique du calendrier veut attirer l’attention sur le sort terrible des enfants travailleurs. De manière indirecte, les actions de La Chaîne de l’Espoir contribuent à réduire le nombre de ces enfants travailleurs dont l’enfance est sacrifiée. Explications.
Qu'est-ce que la Journée mondiale contre le travail des enfants ?
Lancée en 2002 pour la première fois par l’OIT, la Journée mondiale contre le travail des enfants met en lumière la situation dramatique des enfants qui, dans le monde entier, sont contraints de travailler.
Cette problématique du travail des enfants s’avère extrêmement inquiétante et préoccupante. En effet, selon des estimations mondiales datant de 2020, on note :
- 160 millions de filles et de garçons astreints au travail,
- 60 millions d’enfants qui effectuent des travaux dangereux,
- Une augmentation du nombre d'enfants travailleurs de 8,9 millions entre 2016 et 2020,…
Agence des Nations unies, l’OIT promeut les droits au travail, encourage la création d'emplois décents, développe la protection sociale et renforce le dialogue social dans le domaine du travail. C’est pour cela qu’elle s’est saisie de ce sujet des enfants travailleurs, terminologie qui désigne des enfants trop jeunes pour travailler ou engagés dans des activités dangereuses susceptibles de compromettre leur développement physique, mental, social ou éducatif.
Comment agir dans le cadre de la journée mondiale contre le travail des enfants ?
Différentes actions doivent avoir lieu lors de l’édition 2023 de la Journée contre le travail des enfants dont le thème est « Justice sociale pour tous, éliminons le travail des enfants ! ». L’OIT proposera par exemple un panel de haut niveau mettant en évidence la manière dont les États ont respecté leurs engagements en faveur d’une plus grande justice sociale.
Même si le travail des enfants ne constitue pas la cause première des actions de La Chaîne de l'Espoir, cette problématique s'inscrit tout de même dans notre mandat lié à la protection de l'enfance.
Ainsi, au Népal, avec notre partenaire local Child Protection Centers and Services, nous venons en aide aux enfants exposés aux dangers de la rue et notamment au travail forcé en leur offrant un accès aux soins doublé d’un suivi médico-social. Au Togo où se déploie notre projet « Ma Santé, Mon École : un enjeu collectif au Togo », nous contribuons au maintien des filles à l’école notamment en leur distribuant des « kits de dignité » qui renferment des protections hygiéniques. De cette façon, elles peuvent poursuivre leur scolarité pendant la période des règles. C’est un moyen de lutter contre le décrochage scolaire et d’éviter que les filles ne quittent précocement le système éducatif sans avoir obtenu une qualification et se trouvent alors dans l’obligation de travailler à un âge précoce.
