Revenir en arrière 12/06/2023 - journée mondialejournée contre le travail des enfantstravail des enfantsenfants travailleurs

Journée mondiale contre le travail des enfants 2023

Dans le monde, des millions d'enfants sont obligés de travailler. La Journée contre le travail des enfants est l'occasion de penser à eux.

Le 12 juin 2002 a eu lieu la 1e édition de la Journée mondiale contre le travail des enfants. Depuis cette date, plus de 20 années se sont écoulées mais cette journée reste toujours d’actualité car le problème du travail des enfants n’a malheureusement pas disparu. Une triste réalité qui n’est pas complètement étrangère à La Chaîne de l’Espoir compte tenu de certains aspects de ses programmes. Explications.

 

Pourquoi une journée contre le travail des enfants ?

La Journée mondiale du 12 juin se fait l’écho d’une réalité préoccupante : le travail des enfants. Est considéré comme « enfant travailleur », un enfant qui est soit trop jeune pour travailler, soit engagé dans des activités dangereuses qui peuvent compromettre son développement physique, mental, social ou éducatif.

Et cette réalité des enfants travailleurs existe partout dans le monde. Ainsi, l'Afrique, l'Asie et la région du Pacifique recensent ensemble près de neuf enfants sur dix qui travaillent. Mais le travail des enfants ne concerne pas seulement ces zones géographiques : on trouve aussi des enfants qui travaillent dans les Amériques (11 millions), en Europe, en Asie centrale (6 millions) et dans les États arabes (1 million).

 

Journée contre le travail des enfants : quel rôle pour La Chaîne de l’Espoir ?

Si la problématique des enfants travailleurs ne constitue pas le cœur de nos actions, les enfants qui se trouvent en situation de vulnérabilité et qui sont donc susceptibles de travailler bénéficient du soutien de La Chaîne de l’Espoir.

Au Togo, en l'absence de protections hygiéniques, les filles se trouvent empêcher de poursuivre une scolarité normale. En effet, faute de telles protections, elles n'ont d'autre choix que de rester à la maison pendant la durée des menstruations. Conséquences de cette précarité menstruelle : un risque de décrochage scolaire, l’abandon de la scolarité sans l’obtention d’un diplôme et par ricochet le risque de devoir travailler à un âge précoce. En réponse à cette réalité, notre projet de santé scolaire « Ma Santé, Mon École : un enjeu collectif au Togo » se traduit notamment par la distribution de « kits de dignité » aux filles. Ainsi, elles peuvent poursuivre leur scolarité malgré la survenue des règles.

 

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